Par instants, la vie n’est pas sûre

Par instants, la vie n’est pas sûre, de Robert Bober

Conseillé par François

Notre Avis :

Ce livre magnifique s’adresse d’abord à ceux qui connaissent le nom de Pierre Dumayet, qui savent ce que ce grand homme a fait pour la promotion de la littérature à la télévision (Lecture pour tous ; Lire c’est vivre). Pierre Dumayet est l’homme qui, pour reprendre une de ses formules célèbres, m’a personnellement convaincu que lire était aussi important que respirer.

Mais je suis certain que si ce nom ne vous dit rien, vous aimerez aussi ce texte, qui est une lettre admirable de bienveillance, d’intelligence et de douceur du documentariste Robert Bober à son ami disparu. Comme l’a si bien dit Olivia de Lamberterie – critique littéraire pour Elle –, « c’est un texte qui montre comment les livres changent la vie … et peuvent consoler de choses extraordinaires. » C’est un très beau livre sur la lecture et sur les lecteurs. Et c’est aussi et surtout un très bel hommage à l’amitié !

Quel beau livre tout simplement ! Ne passez pas à côté de cette pépite qui vous donnera l’occasion de croiser de nombreux écrivains.

Résumé de Babelio : J’appelle des visages, des souvenirs, et ce ne sont pas toujours ceux que j’appelle qui se présentent. Et comme s’ils n’attendaient que ça, ils affluent, en vrac, se donnant la main. Je les accueille sans savoir où ils vont me conduire, ni ce qu’ils vont produire. Répartis dans des dossiers étiquetés, descendus de leurs étagères, sortis de leurs tiroirs, les souvenirs sont là, déposés sur mon bureau, attendant avec impatience ? espoir ? que je prenne le temps de m’y arrêter.

Il y a des choses dont on se souvient « comme si c’était hier » et d’autres – quel plaisir ! – qui surgissent, là, soudain, que j’avais oubliées au point qu’elles m’apparaissent nouvelles. D’autres encore, dont je ne mesurais pas l’importance, mais dans quoi, comme à mon insu, le temps a déposé ce que je vais m’acharner à comprendre et essayer de traduire. Oui, les souvenirs, il faudrait pouvoir leur parler. Ils doivent tout savoir de nos regrets, de nos remords.